A force de trop se voir, de trop se supporter, on ne peut plus se voir,malgré l'amour...
Besoins intense de solitude, me retrouver seule face à moi-même, face à ma vie, mes envie en toute errance de mon esprit...
Je suis peu présente, mais un peu marre de l'agonie de mon coeur et de mon âme, envie de fuguer loin de tout, loin de moi... Je suis très occupé entre ménage, corvée, jardinage à la campagne, ménage chez maman, je m'investis à fond dans des taches pour oublier ma détresse. De longues marches en écoutant Calo en boucle, en pleurant, en saignant....Je sais que c'est pas bon, que la fatigue peut et va se retourner contre moi, mais à vrais dire je m'en fout, j'en ai besoins. S'occuper des autres, pour qu'on s'occupe de moi, puisque je trouve inutile de m'occuper de moi-même, au final ça ne m'apporte rien.
Mes amis indisponibles, loin...pfff trop dur. Dans les divagations de mon coeur et de ma vie. Qui je suis? Qu'est-ce que je veut? Aucune réponse, envie de me jeter sous un train, de quitter ce monde bien trop réel pour moi, bien trop dur. Exténuer de trop de force, de rage et de violence. Mes faiblesses se font tout aussi forte que la force de mon courage. Besoins de vacances, dans l'isolement de ma souffrance, pour éviter le supplice des souvenirs, le supplice que j'impose à ma famille, aux gens que j'aime. Je suis trop dure avec quiconque, surtout ceux qui m'aiment. Mais je suis aussi trop dur avec moi...Pourquoi est-ce si dur? Dois-je aller pleurer dans le girons d'un psy aux urgences? Dois-je me faire hospitaliser pour la paix de mon esprit. La force du désespoir me pousse à boire, pas arrêter longtemps. Je remplace ma mère qui se tient bien...mais j'en ai besoins, laisser mon esprit dériver par la puissance des volutes d'alcool. J'ai passé une nuit chez maman, ça m'a fait du bien qu'elle prennes soins de moi, comme avant, ce fut trop court....
Je voudrait trouver la force que tout le monde m'envie, pour quitter ce monde qui me bouffe de l'intérieur. Toute ces envies de sang, j'y pense et j'en met partout. Que cette douleur cesse, enfin, ne plus ressentir, ni faire le mal autour de moi. Ne plus souffrir et tout oublier de ma vie....