Bonjour mes amis et à vous passants qui tombaient là,
Je passe et repasse, histoire de ne pas oublier ce qui c'est passé, de ne pas vous oublier, mais au final moi je ne suis plus là depuis tant de temps... mais qu'est ce qui a bien pu ce passer?
2010, année qui sonne ma rupture avec le père de mes enfants, mon mari, un recommencement total encore une fois mais là sans mes enfants,chose que je n'ai jamais envisagé et jamais vécue. Comme chaques ruptures, les flash, les souvenirs, les démons, les SI....
Putain de maladie, de comorbiditées diverses, alcoolisme, infidélités.....on prends les mêmes on recommence..... De la villa, mariée, deux enfants me voilà dans un appart minuscule et noir, en ville, seule pour la première fois de ma vie.
2010, juillet, rencontre d'un mec formidable, retour des enfants, je recommence à y croire. Je replonge aussi dans l'alcool, les mauvaises fréquentations pour combler la solitude. Ma mère viens vivre à proximité, c'est la descente aux enfers, de la biere je passe au rosé, c'est pathétique.
2011, mon copain vient vivre avec moi, je suis heureuse sans l'être, fin de mon indépendance et de ma chère libérté chèrement acquise. Début des prises de choux, du manque d'espace et du changement radical des habitudes. Je ne suis vraiment pas prête pour la cohabitation, je suis devenue un peu (beaucoup???) égoiste.
2012, année de merde, fin des privilèges, RSA, appart de merde, vie de prolo sans rien à bouffer ni à dépenser. Isolement social, début de l'hypothyroidie ( quelle merde), qui me fait prendre gavé de poid, je suis épuisée et totalement déprimée, je dors à longueur de temps et ne me lève que pour amener les gosses à l'école c'est très moyen....
2013, je fais un malaise à l'école, lithium + nurofen = incompatible (cela augmente le taux de lithium), rajouté l'essai de l'alprozolam et d'un verre de rosé, oups, pas bon. Après cela j'ai eu une enquête des services sociaux et le père des enfants les a repris, le temps de......un temps qui dure toujours. J'ai déménager, cela m'a fait un changement, j'ai mis du temps à m'y habituer. Ce fut une pèriode très violente, beaucoup de stress et apprendre à vivre sans mes enfants d'un souffrance énorme, plus aucune raison de se lever, de vivre. J'ai péter les plombs, plusieurs TS, jusqu'au trop plein, quand j'ai voulu me défenestrer du troisième étage j'ai appelé les urgences psy, et je me suis fait hospitalisé. Ce fut très dur car manque total de soins, j'aurais été en prison, ce n'aurait pas été pire. Mais ça m'a fait réfléchir sur la recherche de la stabilité, comment avoir l'hygiène de vie adapté.
2014, une pierre après l'autre, un jour après l'autre, sans ce presser pour ne plus tomber, après une TS, je comprend le sens de la vie, et je m'accroche, pour mes enfants, pour moi, car j'aime la vie, même avec ma maladie......