C'est bien connu, Bibi a la poisse (comment j'emploie la troisième personne, arf^^). Et bien ni une, ni deux comme j'allais trop bien dans ma tête, super sereine, pour ne point m'ennuyer de normalité et compliquer ma vie j'ai décider de me casser la jambe. Ben oui à force de dire que je finirais par me tuer dans mes escaliers, j'ai finit par faire la chute fatale.... Une terrible crampe m'a parcouru le pied au même moment que celui-ci était déjà sur la marche. Et comme je le sentais pas, j'ai insisté et je me suis vautré...double arf^^ Connaissant Bibi, elle s'est pas démonté (triple arf^^ah, ah, ah), c'est gonflé mais tant qu'il me porte c'est pas cassé...
Bibi attend, souffrant le martyre, fait son ménage avant de regagner clopinant son asile de fous. Bien entendu Bibi inconsciente ce fait engueuler car elle est pas aller aux urgences et que ça peut être grave (d'ailleurs la tête de l'aide-soignante quand elle a vu le pied^^)...patati et patata. Le lendemain annulation de la psy car je ne peut point m'y rendre à une patte et longue, très longue attente aux urgences pour faire ma radio. Bibi comme d'hab, super confiante, elle a pu marcher comme ça pendant deux jours alors ça ne peut être cassé... HEIN J'AI DIT CA CE PEUT PAS!!!!!
Après 4 heures d'attente le gentil docteur a anéanti tous mes espoirs, me disant que fracture ou pas, il y aura un plâtre. Quadruple arf, un gros même, fichtre de screugneugneu c'est pas possible, ARF. Enfin la radio, pour vérifier quand même, et quand je voit l'aide-soignante je comprend que mon pied ne va pas bien...Bingo, fracture du péroné (je crois^^), il faut même vérifié que je ne doive pas subir une intervention chirurgicale, euh, non pas besoins^^ouf. Enfin 5 heures aux urgences, une faim de loup je m'en retourne dans mon asile en attente de béquille, avec un plâtre provisoire de trois tonnes et le ciel gris dans le coeur.
Ma chambre est à l'étage et voyez le nombre de marches, mais il est inconcevable que je quitte ma chambre, qui fleure bon et où je peut lire à l'heure que je veux...Donc parcours du combattant, surtout que je suis loin de maîtriser les béquilles, je suis déjà maladroite sur mes pieds, imaginez avec des béquilles... snif toute cette grisaille,le temps s'en mal, de la pluie, un déluge sur mon moral. J'allais si bien, et me voilà emprisonné à regarder la pluie tomber et à avoir mal, plus de fugue pour être tranquille, je m'isole dans mes livres. J'ai quand même reçu des petits rayons de soleil, une carte de La Baronne, plus la voir de vizu aux urgences. Je vous souhaites bien du courage et vous tires mon chapeau car avec tous ça vous gardez le sourire^^
Bon heureusement qu'avant cette tuile je suis allé faire la maligne sur le dance-floor du chantako...